bibliographie 2023

Bibliographie se rapportant à

ALESIA CHAUX-DES-CROTENAY

Alesia“, d’André BERTHIER et André WARTELLE, Nouvelles éditions latines
André Berthier un homme une oeuvre“, de Claire BERTHIER et Daniel COULON, édité par l’association ArchéoJuraSites
Vercingétorix Celui qui fit trembler César“, de Danielle PORTE, éditions ellipses
L’imposture Alésia l’imaginaire de l’archéologie“, de Danielle PORTE, éditions Books on demand (collection Liralésia)
Alésia Citadelle jurassienne La colline où soufflait l’esprit“, de Danielle PORTE, éditions Cabédita
Alésia Chaux-des-Crotenay Pourquoi ?“, de Jacques BERGER, édité par l’Association Lemme et Saine d’Interêt Archéologique (devenue l’association ArchéoJuraSites) et Yvelinédition
L’histoire interdite Révélations sur l’histoire de France” (chapitre “Alésia identifiée”, pages 15 à 57), de Franck
FERRAND, éditions Tallandier
Alésia la supercherie dévoilée“, ouvrage collectif sous la direction de Danielle PORTE, éditions Pygmalion
Alésia… La vérité cachée dans les textes“, de Pierre AYMARD, autoédition
Vercingétorix et le cycliste“, de Pierre AYMARD, édition Pierre AYMARD
La falaise démantelée de Chaux-des-Crotenay (Jura) (Alésia d’André Berthier)“, de Michel MENIN, autoédition (plaquette)
Le sanctuaire oublié“, de François Camille Marie JACQUOT, autoédition

Dominique, passionné d’histoire d’Alésia, a traduit une partie du livre en latin de Jules César.

Livre VII BELLUM GALLICUM

INTRODUCTION

“OU SE TROUVE LA CITE D’ALESIA QUI VIT LA DEFAITE DU CHEF GAULOIS
VERCINGETORIX FACE AU GENERAL ROMAIN JULES CESAR
, EN -52 AV. J.-C,
PROVOQUANT L’EFFACEMENT PROGRESSIF DE LA CIVILISATION CELTIQUE,
DANS TOUTE LA GAULE, FACE A LA CIVILISATION MEDITERRANEENNE ?
LA SCIENCE HISTORIQUE ETANT BASEE SUR LES TEXTES, LA REPONSE SE
TROUVE DANS LA TRADUCTION DES PAGES SUIVANTES, LA MEILLEURE (IL
SUFFIT DE COMPARER…) JAMAIS REALISEE, CAR FAITE MOT A MOT (SEULS
LA GRAMMAIRE FRANCAISE ET LE SENS DE CERTAINS ELEMENTS DE
PHRASES M’ONT, PARFOIS, OBLIGE DE RAJOUTER DES MOTS). LE TEXTE
LATIN D’ORIGINE DONT JE ME SUIS SERVI EST LE MEME QUE CELUI UTILISE
DANS LA TRADUCTION LA PLUS CONNUE, ET FALSIFIEE PARFOIS (AFIN DE
S’ADAPTER AU SITE D’ALISE-SAINTE REINE (COTE D’OR), OU IL Y A BIEN EU
UN IMPORTANT SIEGE OU BLOCUS ROMAIN), CELLE DE LEOPOLDALBERT
CONSTANS (PUBLIEE EN 1926)
; EN UTILISANT AINSI LE MEME TEXTE, CELA
PERMET DE METTRE EN LUMIERE LES FALSIFICATIONS ET LES OUBLIS
VOLONTAIRES DE CONSTANS.

UN DEFI EST LANCE: LES INDICATIONS TOPOGRAPHIQUES DONNEES PAR
CESAR ETANT FINALEMENT TELLEMENT PRECISES ET LES ACTIONS DECRITES
S’INSCRIVANT SI BIEN DANS LE CADRE TOPOGRAPHIQUE DU SITE, DONT IL
EST QUESTION, CELLES ET CEUX QUI PENSENT QUE CETTE TRADUCTION
NE DEMONTRE RIEN, EN FIN DE COMPTE, SONT MIS AU DEFI DE TROUVER,
ENFIN, LE VERITABLE SITE D’ALESIA, OU QUE CE SOIT. QU’ILS OU QU’ELLES
PROPOSENT DONC UN AUTRE SITE CREDIBLE”

SOMMAIRE

Livre 7, début du chapitre 66 Vercingétorix attend l’arrivée des troupes romaines en Séquanie
Livre 7, chapitre 67 Défaite de la cavalerie gauloise dans leur grande embuscade.
Livre 7, chapitre 68 Vercingétorix revient à Alésia César l’a suivi
Livre 7, chapitre 69 Le site d’Alésia César entreprend le blocus
Livre 7, chapitre 70 Nouvelle défaite de la cavalerie gauloise
Livre 7, début, vers le milieu et vers la fin du chapitre 71 Vercingétorix renvoie sa cavalerie
Livre 7, chapitre 72 Travaux des Romains en vue de l’arrivée annoncée de l’armée de secours
Livre 7, début du chapitre 73 Création de zones piégées dirigées contre les Gaulois bloqués
Livre 7, chapitre 74 Création de zones piégées dirigées contre l’armée de secours
Livre 7, début du chapitre 75 Composition de l’armée de secours
Livre 7, chapitre 76 Non traduit L’armée de secours est réunie et part en direction d’Alésia
Livre 7, vers le milieu du chapitre 77 Discours du chef gaulois Critognatos
Livre 7, début, vers le milieu et fin du chapitre 78 Expulsion des Mandubiens non-combattants
Livre 7, chapitre 79 Arrivée de l’année de secours
Livre 7, chapitre 80 Attaque de l’armée de secours dans la plaine pour récolter des renseignements
Livre 7, chapitre 81 Attaque de nuit de l’armée de secours et de Vercingétorix dans la plaine
Livre 7, chapitre 82 L’attaque de nuit des Gaulois tourne à l’échec
Livre 7, chapitre 83 Préparation par l’armée de secours de l’attaque des deux(?) camps au nord
Livre 7, chapitre 84 Nouvelle attaque gauloise simultanée dans la plaine mais de jour, cette fois
Livre 7, chapitre 85 Situation militaire très mauvaise des Romains aux deux(?) camps au nord
Livre 7, chapitre 86 Tentative de jonction des Gaulois
Livre 7, chapitre 87 Pour les Romains, d’un côté situation rétablie, de l’autre situation périlleuse
Livre 7, chapitre 88 Les Romains prennent à revers les Gaulois aux deux(?) camps au nord
Livre 7, vers la fin du chapitre 89 Après la victoire des Romains, Vercingétorix se rend
Livre 7, chapitre 90 Non traduit Soumission des Eduens et des Arvernes Quartiers d’hiver

TRADUCTION DE PARTIES DE CHAPITRES, ET DE CHAPITRES EN ENTIER
DU LIVRE VII DU « BELLUM GALLICUM », DE JULES CESAR, LIVRANT
DES PRECISIONS TOPOGRAPHIQUES, DE MANIERE DIRECTE OU
INDIRECTE, ET QUI MISES BOUT A BOUT, RENFORCENT LA
LOCALISATION DE L’EMBUSCADE DE LA CAVALERIE
GAULOISE
, A CROTENAY, ET DU BLOCUS ROMAIN
AUTOUR DU PLATEAU DE CHAUX-DES-CROTENAY = ALESIA, DANS LE JURA (39)

Remerciements: sans l’aide de Pierre LAURELLI, latiniste émérite, pour le début, absolument
capital, du chapitre 66, et sans ses écrits qui ont enfin apporté la lumière quant à une juste
compréhension, et de l’enchaînement des faits, et des lieux concernés, dont il est question dans les
écrits de Jules César, se rapportant au blocus d’Alésia, ce travail n’aurait jamais pu être réussi. 3000,
10000, 11000, 14000 merci !!!

Notes : – le dictionnaire Latin-Francais, de Félix Gaffiot (« le Grand Gaffiot », publié par les
éditions Hachette), permet de traduire « oppidum » par « ville fortifiée » ou « place forte » ou « tout
endroit fortifié ». Aussi je traduis « oppidum Alesia » par’« la ville fortifiée d’Alésia », « oppidum
Mandubiorum » par « la ville fortifiée des Mandubiens », « oppidum » par « la colline fortifiée »
(sous-entendu, fortifiée par un mur, un rempart, une enceinte, sur son pourtour)

  • dans mon esprit, les mots « retranchements » et « fortifications » sont, quasiment, synonymes

Livre 7, début du chapitre 66

Vercingétorix attend l’arrivée des troupes romaines en Séquanie
Pendant ce temps, tandis que cela se passe, les troupes ennemies, d’Arvernes, et de cavaliers de
toute la Gaule, qui en avaient reçu l’ordre, se rassemblent. Un grand nombre de celles-ci ayant été
réuni, COMME CESAR FAISAIT ROUTE CHEZ LES SEQUANES, PAR L’EXTREMITE DU
TERRITOIRE DES LINGONS(1), en sorte que par là il put mener plus facilement des renforts vers
la Province, VERCINGETORIX PRIT POSITION, EN TROIS CAMPS(2), A ENVIRON DIX-
MILLE PAS(3) DES ROMAINS(4); il convoque à une assemblée les chefs de la cavalerie, il
expose que le moment de la victoire est arrivé. LES ROMAINS S’ENFUIENT DANS LEUR
PROVINCE, ET MEME QUITTENT LA GAULE.
(1) une partie de la colonne romaine, particulièrement longue, se trouve toujours en territoire
lingon, tandis que l’autre partie est en territoire séquane
(2) le Gaffiot permettrait de traduire aussi par « après trois jours de marche »
(3 10000 pas = 14,720 kilomètres pour un pas de 1,472 mètre
(4) les légions romaines se regroupent et stationnent au pied du premier plateau jurassien, dans le
secteur de Poligny; des éclaireurs sont envoyés, ils ne détectent aucune menace…, et reviennent; la
colonne romaine, se remet en marche; sans savoir donc que la cavalerie gauloise est dissimulée un
peu à l’est de la plaine où se trouve l’actuel village de Crotenay (la distance de 10 000 pas concorde
parfaitement avec ce scénario)

Livre 7, chapitre 67

Défaite de la cavalerie gauloise dans leur grande embuscade
L’affaire est approuvée, et en outre tous s’engagent en prêtant le serment. Le lendemain, la
cavalerie est répartie en trois parties, deux se présentent en ligne de bataille, du côté des deux
flancs, une commence à arrêter la marche de l’avant-garde. Quand la nouvelle des faits parvient
à César, il répartit aussi sa cavalerie en trois parties, ordonne de se porter contre l’ennemi. On se
bat en même temps, sur tous les côtés. La colonne de marche fait halte; on ramène les bagages
de l’armée dans l’intérieur des légions. S’il apercevait qu’en quelque côté, les nôtres avaient de la

peine ou étaient enfoncés durement, César ordonnait de charger là, et de constituer une ligne de
bataille; et lesquels actes gênaient le harcèlement des ennemis, et encourageaient les nôtres dans la
perspective des secours. Enfin, LES GERMAINS GAGNANT LE DESSUS DU SOMMET D’UNE
COLLINE(1), DU COTE DU FLANC DROIT, CHASSENT DE L’ENDROIT LES ENNEMIS;
LES FUYARDS SONT POURSUIVIS JUSQU’A LA RIVIERE(2), OU VERCINGETORIX
AVAIT PRIS POSITION AVEC SES TROUPES DE FANTASSINS, un bon nombre est tué.
Constatant lesquels événements, le reste a la crainte qu’il ne soit cerné, il cherche son salut dans la
fuite. Dans tous les endroits, il se fait un massacre. Trois Eduens nobles capturés sont amenés à
César : Cotos, le chef de la cavalerie, qui avait été en litige avec Convictolitavis, à la dernière
assemblée générale, et Cavarillos, qui avait été mis à la tête des troupes d’infanterie, après la
défection de Litaviccos, et Eporédorix, que les Eduens, avant l’arrivée de César, avaient eu comme
chef, dirigeant la guerre contre les Séquanes.
(1) il s’agit, dans la plaine où se trouve la commune actuelle de Crotenay, de la colline du
Montsogeon, qui se distingue dans le paysage
(2) il s’agit de la rivière Ain qui est suffisamment large et profonde pour constituer un obstacle
militaire

Livre 7, chapitre 68

Vercingétorix revient à Alésia César l’a suivi
Toute sa cavalerie se dérobant, Vercingétorix, qui avait disposé ses troupes de manière à être en
avant de son camp(1), les fit revenir, il ordonna de se hâter à faire sortir les bagages de l’armée hors
du camp, et qu’ils soient à sa suite immédiate, il commença à faire route, tout droit, sans s’arrêter,
vers ALESIA, QUI EST LA VILLE FORTIFIEE DES MANDUBIENS. CESAR, LES BAGAGES
DE L’ARMEE AYANT ETE EMMENES SUR LA COLLINE LA PLUS PROCHE, DEUX
LEGIONS AYANT ETE LAISSEES POUR LEUR PROTECTION, poursuivit l’ennemi autant de
temps que le jour s’étendit, en tuant environ trois-mille à l’arrière-garde, le lendemain, il établit son
camp près d’ALESIA. IL EXAMINE A FOND LA POSITION DE LA VILLE AVEC UNE
ENCEINTE, les ennemis étant épouvantés, parce que la cavalerie, la partie de leur armée dans
laquelle ils avaient le plus confiance, avait été battue, il exhorta ses soldats au travail, il entreprit de
bloquer.
(1) positionné au sud de la rivière Ain, sur le plateau où se situe l’actuel village de Mont-sur-Monnet

Livre7, chapitre 69

Le site d’Alésia César entreprend le blocus
LA VILLE FORTIFIEE D’ALESIA, ELLE MÊME, ETAIT AU SOMMET D’UNE COLLINE,
LIEU TOUT A FAIT ELEVE, DE TELLE SORTE QUE L’ON CONSTATAIT QU’ELLE NE
POUVAIT PAS ETRE SOUMISE, SI CE N’EST PAS PAR UNE PRISE D’ASSAUT; EN EFFET,
DEUX RIVIERES, DE DEUX CÔTES, BAIGNAIENT LE BAS DES PIEDS DE LA COLLINE.
EN AVANT DE CETTE COLLINE FORTIFIEE, S’ ETENDAIT, EN LONGUEUR, UNE PLAINE
D’ENVIRON TROIS-MILLE PAS(1): DE TOUS LES AUTRES CÔTES, DES COLLINES, AVEC
UNE HAUTEUR DE MÊME NIVEAU, ENTOURAIENT LA COLLINE FORTIFIEE,
INTERPOSANTUN FAIBLE ESPACE(2). SOUS LE REMPART(3), POUR LE CÔTE DE LA
COLLINE QUI REGARDAIT VERS LE SOLEIL LEVANT, LES GAULOIS AVAIENT REMPLI
CELUI-CI, EN TOUS LIEUX, DE TROUPES, ET ELLES AVAIENT TIRE, DEVANT ELLES, UN
FOSSE ET UN MUR EN PIERRES SECHES(4) DE SIX PIEDS(5) EN HAUTEUR. CE TRAVAIL
DE FORTIFICATION QUI ETAIT ENTREPRIS PAR LES ROMAINS, ETAIT COMPRIS DANS
UN CIRCUIT DE ONZE-MILLE PAS(6). DES CAMPS ETAIENT INSTALLES SUR DES
EMPLACEMENTS AVANTAGEUX, VINGT-TROIS FORTINS ETABLIS DANS DE TELS
LIEUX, des détachements étaient disposés, pendant le jour, dans ces fortins, pour qu’ils ne soient
pas emportés par une irruption soudaine, par quelque moyen: des sentinelles et de solides garnisons
occupaient, en outre, ces mêmes endroits, la nuit.
(1) 3000 pas = 4,416 kilomètres pour un pas de 1,472 mètre

(2) une rivière coulant de chaque côté de la colline et baignant le bas des pieds de celle-ci, ainsi que des collines de même hauteur qu’elle, et laissant un faible espace avec elle, il est facile de déduire
que la topographie des lieux doit comporter des gorges, sur au moins une partie du cours des deux
rivières en question
(3) selon le Gaffiot, « murus », s’agissant du pourtour de la colline fortifiée, peut se traduire par
« rempart » ou par « enceinte »
(4) au nord-est du plateau de Chaux-des-Crotenay, et au sud de la rivière Saine, il y a des courbes de
niveau qui dessinent un amphithéâtre, ainsi qu’un espace plutôt plat, au lieu-dit « le pré Grillet »,
c’est là qu’était positionné un très grand nombre des troupes gauloises, à la suite de l’échec de
l’embuscade tendue par la cavalerie gauloise
(5) 6 pieds = 1,766 mètre pour un pied de 0,2944 mètre (29,44 centimètres)
(6) 11000 pas = 16,192 kilomètres pour un pas de 1,472 mètre

Livre 7, chapitre 70

Nouvelle défaite de la cavalerie gauloise
L’ouvrage ayant été entrepris suivant le plan établi, quand est livré un combat de cavalerie, DANS
CETTE PLAINE, QUE NOUS AVONS DECRITE, PLUS HAUT, S’ETENDRE, EN LONGUEUR,
DANS L’INTERVALLE LAISSE ENTRE DES COLLINES, SUR TROIS-MILLE PAS(1). On
lutte avec la plus grande vigueur de la part des deux côtés. Les nôtres étant en difficulté, César
envoie à la rescousse les Germains, IL PLACE LES LEGIONS EN AVANT DU CAMP, pour
empêcher que ne soit faite une irruption imprévue, de la part de l’infanterie ennemie. La protection
des légions ayant été ajoutée, l’énergie des nôtres est accrue: les ennemis, se jetant dans la fuite, se
gênent eux-mêmes par leur grand nombre, et en outre, ILS S’ENTASSENT DANS LES VOIES(2)
LAISSEES, TROP ETROITES. LES GERMAINS LES POURSUIVENT, AVEC
ACHARNEMENT, JUSQU’AU RETRANCHEMENT. Il se fait un grand carnage : QUELQUES
UNS, ABANDONNANT LES CHEVAUX, ENTREPRENNENT DE PASSER DE L’AUTRE
CÔTE DU FOSSE ET D’ESCALADER LE MUR DE PIERRE SECHES. CESAR ORDONNE DE
FAIRE AVANCER UN PEU LES LEGIONS QU’IL A PLACEES EN AVANT DE LA PALISSADE.
LES GAULOIS QUI ETAIENT A L’INTERIEUR DU RETRANCHEMENT, NE SONT PAS
MOINS JETES DANS LE DESARROI: pensant qu’on vient vers eux, tout de suite, ils crient
ensemble aux armes; QUELQUES UNS, EPOUVANTES, SE PRECIPITENT SUR LA COLLINE
FORTIFIEE. VERCINGETORIX ORDONNE DE FERMER LES PORTES, POUR NE PAS
LAISSER LE CAMP SANS DEFENSE. Après avoir beaucoup tué, et capturé un bon nombre de
chevaux, les, Germains se replient.
(1) la plaine de Syam est véritablement étirée, dans le sens sud-nord (ou l’inverse), dans le peu
d’espace que lui laissent les hauteurs qui la dominent
(2) la traduction de « portis », la plus fréquemment rencontrée, dans les traductions du livre VII du
«Bellum Gallicum», est celle de « portes ». Mais dans le contexte de la partie nord-est du plateau de
Chaux-des-Crotenay, sous le rempart, s’il y a vraiment des portes, de quelles portes pourrait-il bien
s’agir ? Deuxième possibilité: le Gaffiot permet aussi une traduction par « voies » (= passages),
c’est celle que j’ai retenue car elle peut être plus logique. Troisième possibilité: dans le manuscrit
d’origine de César, était- il écrit, en réalité, « partis » pour « partie » (de ?) ou « portion » (de et
non pas « portis » ?

Livre 7, début, vers le milieu et vers la fin du chapitre 71

Vercingétorix renvoie sa cavalerie
Vercingétorix, AVANT QUE LES FORTIFICATIONS AIENT ETE ACHEVEES PAR LES
ROMAINS, prend la résolution de disperser, en petits détachements, de nuit, l’ensemble de sa
cavalerie. (…). Ce mandat donné (1), il fait aller sa cavalerie, en silence, à la seconde veille(2), PAR
OU L’OUVRAGE MILITAIRE ETAIT ENCORE LAISSE LIBRE. (…); TOUTES LES TROUPES
QU’IL AVAIT DISPOSEES EN AVANT(3) DE LA COLLINE FORTIFIEE, IL LES RAMENA
SUR LA COLLINE FORTIFIEE. (…)

(1) celui d’aller chercher une année de secours gauloise
(2) la nuit est divisée en quatre veilles
(3) en l’occurrence, à l’est du plateau de Chaux-des-Crotenay, donc du côté du soleil levant (voir la
traduction du chapitre 69, plus haut)

Livre 7, chapitre 72

Travaux des Romains en vue de l’arrivée annoncée de l’armée de secours
Lesquelles choses(1) ayant été apprises de déserteurs et de prisonniers, CESAR DISPOSA CES
GENRES DE RETRANCHEMENT. IL TIRA EN LONG UN FOSSE DE VINGT PIEDS(2) DE
LARGE, A ANGLES DROITS, DE TELLE IMPORTANCE QUE LE FOND DE CE FOSSE FUT
OUVERT JUSTE AUTANT AUSSI GRAND QUE FURENT ELOIGNES LES POINTS LES
PLUS ELEVES DES REBORDS DES FOSSES. IL RAMENA EN ARRIERE TOUTES LES
AUTRES FORTIFICATIONS A QUATRE-CENTS PIEDS(3) DE CE FOSSE, (RELATIVEMENT
A CELA), VOILA CE PROJET(4), PARCE QU’IL EST NECESSAIRE QU’UN ESPACE DE
CETTE GRANDEUR SOIT EMBRASSE, ET QU’IL N’EST PAS SANS DIFFICULTE QUE TOUT
L’ENSEMBLE DE FORTIFICATIONS SOIT GARNI D’UNE LIGNE DE SOLDATS, POUR
QU’UNE MULTITUDE D’ENNEMIS NE SE JETAT PAS A L’IMPROVISTE, OU DE NUIT, EN
DIRECTION DES RETRANCHEMENTS, OU BIEN QU’ELLE NE PUT LANCER DES TRAITS
(5), DE JOUR, CONTRE LES NOTRES AYANT ETE AFFECTES AU TRAVAIL. CETTE
DISTANCE(6) LAISSEE DANS L’ INTERVALLE, IL CONDUISIT D’UN POINT A UN AUTRE,
DEUX FOSSES DE QUINZE PIEDS(7) DE LARGE, ET DE MEME PROFONDEUR(8), DONT
IL REMPLIT CELUI INTERLEUR(9), DANS DES TERRAINS PLATS ET BAS, D’EAU
DETOURNEE DE LA RIVIERE. EN ARRIERE D’EUX, IL ELEVA UNE LEVEE DE TERRE ET
UNE PALISSADE(10) DE DOUZE PIEDS(11). IL AJOUTA A CELA UN PARAPET(12) ET DES
MERLONS(13), ET DE GRANDS CHEVAUX DE FRISE(14), AUX JOINTURES DES
PARAPETS DE PROTECTION ET DE LA LEVEE DE TERRE, AFIN QU’ILS RALENTISSENT
L’ESCALADE DE L’ENNEMI, ET IL ELEVA, AUTOUR DE TOUT L’OUVRAGE, DES TOURS,
QUI FURENT ELOIGNEES ENTRE ELLES DE QUATRE-VINGTS PIEDS(15).
(1) il s’agit au chapitre précédent, traduit partiellement ci-dessus, du recours à une armée de secours;
en conséquence, afin de protéger le camp principal de l’armée romaine, installé dans la plaine de
Syam, trois grands fossés sont creusés, et une levée de terre édifiée, au nord de la terrasse géante de
Syam; ils sont décrits dans la suite du chapitre
(2) 20 pieds = 5,88 mètres pour un pied de 0,2944 mètre (29,44 centimètres)
(3) 400 pieds = 117,76 mètres pour un pied de 0,2944 mètre (29,44 centimètres)
(4) César détaille ensuite le projet qu’il envisage et qu’il va mettre en oeuvre, au nord de la terrasse
géante de Syam, mais aussi au sud de cette dernière et autour du plateau d’Alésia-Chaux-des-
Crotenay, en ce qui concerne les tours
(5) un trait est une lance (dans d’autres contextes, cela peut être aussi un javelot, une flèche)
(6) de 400 pieds donc
(7) 15 pieds = 4,41 mètres pour un pied de 0,2944 mètre (29,44 centimètres)
(8) profondeur donc identique pour ces deux fossés, mais inconnue
(9) c’est à dire le plus proche de la levée de terre avec palissade, parapet, merlons et tours
(10) les pieux en bois de la palissade sont destinés à soutenir les merlons (voir la note(13))
(11) 12 pieds = 3,53mètres de haut pour un pied de 0,2944 mètre (29,44 centimètres)
(12) protection (horizontale) en clayonnage, composée donc d’un treillis en bois = les créneaux
(13) protection (verticale) en clayonnage, composée donc d’un treillis en bois, entre deux créneaux
(14) un cheval de frise = une pièce de bois composée d’éléments taillés en pointe qui s’entrecroisent
(15) tours : dans la plaine et ailleurs; 80 pieds = 23,55 mètres pour un pied de 0,2944 m (29,44 cms)

Livre 7, début du chapitre 73

Création de zones piégées dirigées contre les Gaulois bloqués
Il était indispensable, dans le même temps, et d’aller chercher du bois de construction, et d’aller à la
provision de blé, ET DE REALISER DES FORTIFICATIONS DE CETTE IMPORTANCE, alors

que nos troupes étaient diminuées de celles qui s’avançaient au loin des camps: en outre, quelques
fois, les Gaulois entreprennent de tâter nos ouvrages, et même de faire, au plus haut degré, une
sortie soudaine, hors d’une colline fortifiée, par plusieurs portes(1). C’EST POURQUOI,
RELATIVEMENT A CELA, CESAR CONSIDERA QU’IL FALLAIT RENFORCER LES
OUVRAGES (2), EN SORTE QUE PAR LA, ILS PUSSENT DEFENDRE LES
FORTIFICATIONS, AVEC UN PLUS PETIT NOMBRE DE SOLDATS. (…)
(1) César mentionne seulement ici deux habitudes qu’ont les Gaulois, lorsqu’ils sont assiégés ou
bloqués
(2) ce renforcement des ouvrages, va consister en la création de fossés-pièges et de fosse-pièges,
décrits dans la suite du chapitre qui n’est pas traduite ici, pour constituer des zones piégées d’une
cinquantaine de mètres de largeur, du côté des camps et des fortins qui pourrait subir d’éventuelles
attaques des Gaulois, reclus sur le plateau d’Alésia-Chaux-des-Crotenay, dans l’attente de l’armée de
secours gauloise; en conséquence, César va aussi mettre en place une zone piégée, au sud de la
terrasse géante de Syam (voir au chapitre 82, l’attaque combinée gauloise) qui abrite le camp
principal des Romains

Livre 7, chapitre 74

Création de zones piégées dirigées ‘contre l’armée de secours
Ces choses achevées (1), EN SUIVANT LES ZONES LES PLUS PLATES POSSIBLES, DANS
LA MESURE DE LA NATURE DU TERRAIN, IL(2) FIT ACCOMPLIR DES FORTIFICATIONS,
DU MÊME GENRE, TOURNEES EN SENS CONTRAIRE DE CELLES- CI, CONTRE UN
ENNEMI EXTERIEUR(3), QUATORZE-MILLE PAS(4) AYANT ETE EMBRASSES, de telle
sorte que même une grande multitude, si cela survenait ainsi, ne puisse cerner les détachements des
retranchements; et en outre, pour ne pas être contraints de sortir hors des camps, avec péril, il
ordonna de rentrer les récoltes, pour que tous aient en sa possession du blé en grains et du fourrage,
pour trente jours.
(1) il s’agit donc, au chapitre précédent, traduit partiellement ci-dessus, de zones piégées, d’une
cinquantaine de mètres de largeur, destinées donc à protéger les camps et les fortins, d’éventuelles
attaques gauloises venues du plateau d’Alésia-Chaux-des-Crotenay
(2) IL = Jules César
(3)il s’agit donc ici d’autres zones piégées, implantées sur le côté des camps et des fortins qui aura à
faire face aux futures (ou éventuelles pour certains camps et fortins) attaques de l’armée de secours
gauloise; en conséquence, César va aussi mettre en place une zone piégée, au nord de la terrasse
géante de Syam qui abrite le camp principal des Romains
(4) 14000 pas = 20,608 kilomètres pour un pas de 1,472 mètre

Livre 7, début du chapitre 75 Composition de l’armée de secours
Dans le même temps que ces choses étaient accomplies à Alésia, (…)

Livre 7, chapitre 76

Non traduit L’armée de secours est réunie et part en direction d’Alésia

Livre 7, vers le milieu du chapitre 77

Discours du chef gaulois Critognatos
(1) (…)? IMAGINEZ-VOUS LES ROMAINS S’EXERCER, CHAQUE JOUR, PAR
AMUSEMENT, DANS CES RETRANCHEMENTS LA, PLUS DE L’AUTRE COTE ? Si vous ne
pouvez pas être réconfortés par les nouvelles de là-bas, TOUS LES ACCES ETANT OBSTRUES,
usez de ceux-ci comme témoins de l’arrivée qui approche à cause de cela; eu égard à la crainte de
cet événement, étant épouvantés, ils s’occupent au travail jour et nuit. (…)
(1) l’armée de secours gauloise n’arrivant toujours pas, une assemblée de chefs gaulois (dont
Vercingétorix) est réunie, dans la cité d’Alésia; au cours de cette assemblée, le chef gaulois
Critognatos fait un discours

Livre 7, début, vers le milieu et fin du chapitre 78

Expulsion des Mandubiens non-combattants
Les avis ayant été exprimés, ils(1) décident que ceux qui, malades ou par l’âge, sont inutiles au
combat, sortent de la colline fortifiée, (…). Les Mandubiens, qui avaient accueilli ceux-ci(2), sur la
colline fortifiée, sont forcés de partir avec les enfants et les femmes. ALORS, LORSQU’ILS
FURENT ARRIVES PRES DES FORTIFICATIONS ROMAINES, (…). MAIS CESAR
INTERDISAIT DE LES ACCUEILLIR, AYANT DISPOSE DES GARDES SUR LE
RETRANCHEMENT(3).
(1) ils = des chefs gaulois (dont Vercingétorix) réunis en assemblée, dans la cité d’Alésia (voir la
note (1) au chapitre ci-dessus)
(2) c’est à dire les guerriers gaulois accompagnant Vercingétorix
(3) sur le retranchement = en l’occurrence, levée de terre plus palissade

Livre 7, chapitre 79

Arrivée de l’armée de secours
Pendant ce temps, Commios et le reste des chefs à qui on avait confié le commandement le plus
élevé, arrivent près d ‘Alésia; ILS ETAIENT AVEC TOUTES LEURS TROUPES, ET APRES
AVOIR OCCUPE UNE COLLINE PLUS EN DEHORS(1), ILS SE POSTENT NON LOIN, A
MILLE PAS(2) DE NOS RETRANCHEMENTS. LE LENDEMAIN, LA CAVALERIE ETANT
SORTIE HORS DU CAMP(3), ILS COUVRENT TOUTE CETTE PLAINE QUE NOUS AVONS
DECRITE S’ETENDRE SUR TROIS-MILLE PAS EN LONGUEUR; ILS ETABLISSENT SUR
DES LIEUX PLUS ELEVES LES TROUPES DE FANTASSINS, PLACEES UN PEU HORS DE
LA VUE DEPUIS CE LIEU LA. ON AVAIT, DE LA VILLE FORTIFIEE D’ALESIA, DES VUES
PLONGEANTES SUR LA PLAINE(4). En voyant ces troupes de secours„ ils accourent en masse,
se produisent des manifestations de joie entre eux, et même tous ont l’esprit jusqu’à soulever de
l’allégresse. DANS CES CONDITIONS, ILS FONT SORTIR LEURS TROUPES QUI
PRENNENT POSITION EN FACE(5) DE LA COLLINE FORTIFIEE, ET COMBLENT LE
FOSSE LE PLUS PROCHE(6), en y interposant des fascines(7) et des amas de matériaux; ils se
préparent à poursuivre en vue d’une irruption et même à toutes les circonstances.
(1) cette colline plus en dehors peut être le mont Rivel, plutôt que les hauteurs du Surmont
(2) 1000 pas = 1,472 kilomètre pour un pas de 1,472 mètre
(3) ce camp principal de l’armée de secours gauloise, se trouvant donc au plus près à mille pas (=
1,472 kilomètre) des retranchements romains de la plaine de Syam, ne peut avoir occupé que les
hauteurs de l’actuelle forêt communale de Champagnole, ainsi que l’emplacement de la ville actuelle
ayant donné son nom à cette forêt
(4) cette traduction est valable si on adopte l’hypothèse suivante = l’urbs de César (voir le texte latin
d’origine, je traduis cela au chapitre 68, plus haut, par « la ville avec une enceinte ») désigne un
ensemble urbain comprenant deux parties: la partie basse, la partie principale (dont l’emplacement
précis est encore à déterminer, en réalité, entre le hameau de Cornu et l’alignement de collines qui
ferme au sud le plateau de Chaux-des-Crotenay), et la partie haute, la partie refuge, la citadelle, la
forteresse (en effet, au chapitre 84, voir plus bas, César emploie bel et bien le mot « arce », c’est à
dire « arx », qui signifie donc « citadelle », « forteresse ») (vers la pointe du plateau de Chaux-des-
Crotenay, dans l’actuel « Bois derrière Cornu »). Si cette hypothèse est mauvaise, alors la bonne
traduction serait: « On avait, de la ville fortifiée d’Alésia, des points de vue sur la campagne » (la
citadelle, vers la pointe du plateau de Chaux-des-Crotenay, ne serait pas considérée alors, dans
l’esprit de Jules César, comme une seconde partie de la ville avec une enceinte d’Alésia)
(5) en l’occurrence, toujours à l’est du plateau de Chaux-des-Crotenay, donc du côté du soleil levant
(voir la traduction du chapitre 69, plus haut)
(6) ce fossé est celui positionné en avant du mur en pierres sèches de six pieds en hauteur (voir
toujours la traduction du chapitre 69, plus haut)
(7) une fascine est un assemblage de branchages

Livre 7, chapitre 80

Attaque de l’armée de secours dans la plaine pour récolter des renseignements
TOUTE SON INFANTERIE, SUR LES DEUX COTES DES RETRANCHEMENTS(1), AYANT
ETE DISPOSEE PAR CESAR, afin que, si la nécessité se présente, chacun occupe et connaisse son
poste, IL ORDONNE DE FAIRE SORTIR LA CAVALERIE DU CAMP, ET D’ENGAGER LE
COMBAT. IL Y AVAIT DE DE TOUS LES CAMPS, QUI DE TOUS CÔTES, OCCUPAIENT LE
DESSUS DES CRÊTES, UNE VUE PLONGEANTE, ET ALORS TOUS LES SOLDATS(2),
TOURNES DANS CETTE DIRECTION, ATTENDAIENT L’ISSUE DE LA BATAILLE. Les
Gaulois avaient placé, parmi les cavaliers, par petits groupes, des archers, de l’infanterie légère et
faiblement armée, qui accouraient au secours des leurs quand ils pliaient, et arrêtaient les charges de
nos cavaliers. Un bon nombre de ceux-ci ayant été blessé à l’improviste, de ce fait, ils se retiraient
du combat. Quand ils eurent la ferme conviction que les leurs étaient plus forts dans le combat, et
qu’ils virent les nôtres enfoncés par la multitude, les Gaulois, DE TOUS LES COTES, AUSSI
BIEN, CEUX QUI ETAIENT RETENUS DANS LES RETRANCHEMENTS, QUE CEUX QUI
ETAIENT VENUS A LEUR SECOURS, encouragèrent leurs ardeurs par un cri de guerre et un
hurlement. PARCE QUE LA BATAILLE ETAIT MENEE SOUS LE REGARD DE TOUS, ni une
action régulière, ni une action faite d’une manière honteuse, ne pouvaient être cachées; de l’un et
l’autre côté, et l’amour de la gloire, et la crainte du déshonneur, poussaient à la bravoure. Alors qu’on
avait combattu depuis midi presque jusqu’au coucher du la victoire balançant d’un côté et de
l’autre,les Germains, formés en escadrons en rangs serrés, sur un seul point, firent une charge sur les
ennemis, et culbutèrent ceux-ci; lesquels ayant été mis en fuite, les archers sont cernés et massacrés.
Et en outre, des autres côtés, les nôtres, s’étant mis aux trousses de ceux se retirant jusqu’à leur
camp, ne leur laissèrent pas la possibilité du ralliement des leurs. Tandis que ceux d’Alésia, qui
s’étaient avancés, abattus, presque désespérés de la victoire, se replièrent sur la colline fortifiée.
(1) c’est à dire, la ligne de retranchements, se trouvant au sud et au sud-est, de la terrasse géante de
Syam, créée pour bloquer les Gaulois se trouvant sur la colline fortifiée de Chaux-des-Crotenay, et
la ligne fortifiée doublant, partiellement, la ligne précédente, partant du sud-ouest de la terrasse
géante de Syam, et rejoignant les hauteurs de la Liège, en traversant la rivière Saine, créée pour
éviter que les légionnaires, gardant cette ligne de retranchements destinés à faire le blocus, ne soient
pris à revers par une attaque de l’armée de secours, dans la plaine; pour résumer, ces deux lignes de
retranchements sont quasiment dos à dos, sur une partie du tracé de la ligne de retranchements
destinée au blocus.
(2) soldats romains et soldats gaulois

Livre 7, chapitre 81

Attaque de nuit de l’armée de secours et de Vercingétorix dans la plaine
Les Gaulois, ayant laissé passer un jour, et ayant réalisé dans ce laps de temps, une grande quantité
de fascines, d’échelles, et de grappins, au milieu de la nuit, en silence, SORTIS DE LEUR CAMP,
S’APPROCHENT JUSQU’AUX FORTIFICATIONS DE LA PLAINE. Un cri de guerre soudain
ayant été poussé, de telle sorte que par le moyen de ce signal, CEUX QUI ETAIENT BLOQUES
SUR LA COLLINE FORTIFIEE, pussent prendre connaissance de leur arrivée, ils manoeuvrent à
jeter en avant des fascines, A CHASSER NOS SOLDATS DE LA PALISSADE, avec des balles de
fronde en plomb, des flèches, des pierres, et pour le reste des choses, ils font des préparatifs qui
visent à un assaut. Au même moment, le cri de guerre ayant été entendu, Vercingétorix donne le
signal avec la trompe, ET FAIT SORTIR LES SIENS DE LA COLLINE FORTIFIEE. LES
NOTRES ACCEDENT AUX FORTIFICATIONS, selon que c’était la place assignée à chacun, dans
les jours précédents; les frondes lançant des projectiles d’une livre(1), et les épieux(2) qu’ils(3)
avaient distribués sur l’ouvrage, et en plus de cela, les balles de terre cuite, chassent les Gaulois en
les effrayant. Cependant, les légats(4) Marcus Antonius(5) et Gaius Trébonius, A QUI AVAIT ETE
DEVOLUE LA DEFENSE DE CETTE PARTIE, LA OU ILS AVAIENT REMARQUE LES
NOTRES ETRE PRESSES DANS DES POINTS, ENVOYAIENT A L’AIDE, EN CES
ENDROITS, DE L’APPUI, AYANT ETE EMMENÉ D’EN HAUT DES FORTINS PLUS
DERRIERE(6).

(1) la livre romaine pesait 324 grammes
(2) un épieu est un bâton avec une pointe en fer
(3) ils = les Romains
(4) un légat est le lieutenant d’un général en campagne, il commande une légion
(5) celui qui deviendra le fameux Marc Antoine, et qui épousera la célèbre reine d’Egypte Cléopatre
VII
(6) rappelons que vingt-trois fortins étaient disposés autour du plateau d’Alésia-Chaux-des-Crotenay
(voir le chapitre 69, plus haut); le camp principal de l’armée romaine, étant installé sur la terrasse
géante de Syam, dans la plaine du même nom, les Romains pouvaient en effet faire venir du renfort,
depuis des fortins situés dans leur dos et positionnés à l’est du plateau

Livre 7, chapitre 82

L’attaque de nuit des Gaulois tourne à l’échec
PENDANT TOUT LE TEMPS QUE LES GAULOIS ETAIENT A UNE GRANDE DISTANCE
DU RETRANCHEMENT, plus ils progressaient de par la multitude de traits; APRES QU’ILS
S’AVANCERENT PLUS PRES, OU ILS S’ENFERRAIENT, PRIS AU DEPOURVU, SUR LES
AIGUILLONS(1), OU BIEN, ETANT PRECIPITES DANS LES TROUS, ILS ETAIENT
TRANSPERCES(2), OU BIEN ILS PERISSAIENT PAR LES JAVELOTS DE SIEGE LANCES
AU DELA DU RETRANCHEMENT ET DES TOURS. Ayant reçu beaucoup de coups de tous
côtés, AUCUN RETRANCHEMENT N’ETANT FORCE, du fait que le jour approchât, AYANT
CRAINT QU’ILS NE FUSSENT ENVELOPPES DU COTE DU FLANC DECOUVERT, S’IL Y
AVAIT UNE BRUSQUE SORTIE, DES CAMPS PLUS AU DESSUS (3), ILS SE REPLIERENT
VERS LE LEUR. ET QUI PLUS EST, CEUX DE L’INTERIEUR(4), dans le même temps, font
avancer ce qui avait été préparé par Vercingétorix, en vue de la sortie, COMBLENT LES FOSSES
LES PLUS EN AVANT(5), s’étant attardés pendant longtemps dans l’exécution de ces choses, ils
apprirent que les leurs s’étaient retirés, SANS QU’EUX PREALABLEMENT
S’APPROCHASSENT DES RETRANCHEMENTS. AINSI, L’AFFAIRE NON REALISEE, ILS
REVINRENT, EN ARRIERE, SUR LA COLLINE FORTIFIEE.
(1) c’est le premier piège que peuvent rencontrer les Gaulois de l’armée de secours, ce sont des
pieux courts, munis chacun d’un crochet en fer, dans des fosses
(2) ce sont ensuite le second piège, et peut-être même le troisième piège (pour les guerriers ayant
réussi miraculeusement à éviter les deux premiers pièges), que peuvent rencontrer ces mêmes
Gaulois: le second piège est constitué de pieux plus longs, à l’extrémité supérieure taillée en pointe,
et durcie au feu, dans des fosses, et le troisième piège est constitué d’alignements de branches
dépassant du sol, avec des extrémités taillées en pointe, mais implantées et reliées entre elles à la
base, pour que les Gaulois ne puissent pas les arracher, dans des fossés continus cette fois
(3) les Romains ayant, en effet, la possibilité de descendre, plutôt facilement, par les pentes qui sont
du côté de la rive gauche de la Lemme, avant son confluent avec la Saine, d’un camp, pouvant se
trouver au sud du village du Vaudioux, et d’un autre, pouvant se trouver à l’est du village de
Châtelneuf
(4) c’est à dire les guerriers gaulois de Vercingétorix, qui viennent de sortir de la colline fortifiée
(5) c’est à dire les fossés-pièges et les fosses-pièges, cette zone piégée d’une cinquantaine de mètres
de largeur, au sud de la terrasse géante de Syam (voir la note (2), au chapitre 73, et les notes (1) et
(2), ci-dessus), en avant d’autres défenses romaines

Livre 7, chapitre 83

Préparation par l’armée de secours de l’attaque des deux (?) camps au nord.
Repoussés par deux fois avec de grandes pertes, les Gaulois examinent ce qu’ils doivent faire; ils
font appel à DES CONNAISSEURS DES LIEUX: DE CEUX-CI, ILS PRENNENT
CONNAISSANCE DE LA POSITION DES CAMPS PLUS HAUTS(1), ET DE LEURS
RETRANCHEMENTS. IL Y AVAIT AU SEPTENTRION(2), UNE COLLINE, QU’A CAUSE DE
SON POURTOUR IMPORTANT(3), LES NOTRES N’AVAIENT PU EMBRASSER DANS LES

TRAVAUX: PAR NECESSITE, ILS ETABLIRENT DES CAMPS, SUR UN TERRAIN PRESQUE
INEGAL, ET EN PENTE DOUCE VUE D’EN HAUT. Les légats Gaius Antistius Reginus et Gaius
Caninius Rebilus occupaient ceux-ci, avec deux légions(4). Les directions à suivre ayant été
reconnues par les éclaireurs, les chefs ennemis choisissent soixante-mille hommes, en provenance
de tous les corps de troupes des cités qui avaient la plus grande réputation de courage; ils se
déterminent secrètement, entre eux, à agréer l’objet et aussi la manière de la mise en mouvement; ils
fixent le moment de se porter en avant lorsqu’ils observeront qu’il est midi. Ils mettent à la tête de
ces troupes, l’Arverne Vercassivellaunos, un des quatre chefs, parent de Vercingétorix. IL SORTIT
DU CAMP A LA PREMIERE VEILLE(5), AYANT PRESQUE ACHEVE SON PARCOURS AU
MOMENT DE LA LUMIERE DU JOUR, IL SE DISSIMULA DERRIERE LE MONT, EN
ORDONNANT A SON INFANTERIE DE SE REMETTRE DE LA FATIGUE AU SORTIR DE LA
NUIT. QUAND ON VIT MIDI APPROCHER A L’ INSTANT, IL MARCHA VIVEMENT VERS
CES CAMPS, QUE NOUS AVONS DECRITS PLUS HAUT; EN MÊME TEMPS, LA
CAVALERIE S’EN ALLA VERS LES RETRANCHEMENTS DE LA PLAINE, ET LE RESTE
DES TROUPES COMMENCA A FAIRE SON APPARITION EN AVANT DU CAMP.
(1) c’est à dire des camps placés, en hauteur, autour du plateau de Chaux-des-Crotenay
(2) c’est à dire au nord
(3) il s’agit de la colline, ayant une forme de fer à cheval, la « Côte Poire »
(4) ces deux (?) camps, occupés chacun (?) par une légion donc (?) , sont positionnés, par conséquence, à l’est de la « Côte Poire », au dessus de la plaine de Syam, afin de prévenir une submersion, par le dessus,
du camp principal romain, par les Gaulois.
(5) la nuit est divisée en quatre veilles

Livre 7, chapitre 84

Nouvelle attaque gauloise simultanée dans la plaine mais de jour, cette fois
VERCINGETORIX, APERCEVANT LES SIENS, DE LA CITADELLE(1) D’ALESIA, SORT DE
LA COLLINE FORTIFIEE; il fait avancer les fascines, les longues perches, les galeries couvertes
mobiles, les faux de guerre, et le reste de qu’il avait préparé en vue d’une sortie. ON SE BAT DANS
TOUS LES LIEUX, EN MEME TEMPS, ET TOUT EST ATTAQUE: C’EST SUR LE POINT
ETANT APPARU LE MOINS SOLIDE, QU’ICI ON ACCOURT EN MASSE. LES TROUPES
ROMAINES ETANT OCCUPEES DANS AUTANT DE RETRANCHEMENTS, IL N’EST PAS
FACILE DE FAIRE FACE DANS UN TEL NOMBRE D’ENDROITS. CHEZ BEAUCOUP DE
NOS SOLDATS REGNE LA CRAINTE DU CRI DE GUERRE, QUI S’ELEVE DERRIERE LE
DOS, DE CEUX SE BATTANT, PARCE QU’ILS VOIENT QUE LEUR PERIL DEPEND DU
SALUT D’AUTRUI: TOUTES CHOSES, C’EST UN FAIT, LA PLUPART DU TEMPS, QUI
SONT ABSENTES, TROUBLENT FORTEMENT LES ESPRITS DES HOMMES(2).
(1) implantée vers la pointe du plateau de Chaux-des-Crotenay, dans l’actuel « Bois derrière Cornu »
(2) les Romains doivent donc faire face à une attaque simultanée, dans la plaine de Syam: une
attaque de l’armée de secours (voir la deuxième partie de la dernière phrase du chapitre 83), et une
attaque des troupes de Vercingétorix; au sud-ouest de la terrasse géante de Syam, existent les deux
seuls tronçons de fortifications quasiment dos à dos (voir la note (1) du chapitre 80); il est donc aisé
de comprendre que, dans ce secteur, les légionnaires combattent presque dos à dos: des soldats
font face à des Gaulois de l’armée de secours, tandis que d’autres font face aux combattants sortis
de la colline fortifiée d’Alésia

Livre 7, chapitre 85

Situation militaire très mauvaise des Romains aux deux(?) camps au nord
UN ENDROIT APPROPRIE, AYANT ETE TROUVE PAR CESAR, IL SAIT CE QUI SE PASSE
DANS CHAQUE COTE; il envoie de l’aide à ceux étant en danger. De part et d’autre, vient à
l’esprit que ce moment est unique, qu’il convient de faire le plus grand effort: LES GAULOIS, S’ILS
N’ENFONCENT PAS LES RETRANCHEMENTS, désespéreront de tout salut; les Romains, s’ils
viennent à bout des événements, en attendront la fin de toutes leurs peines. LE DANGER LE PLUS

GRAND EST AUX RETRANCHEMENTS PLUS AU DESSUS, OU NOUS AVONS INDIQUE
L’ENVOI DE VERCASSIVELLAUNOS. LE TERRAIN DEFAVORABLE, EN RAISON DE
L’INCLINAISON DE LA PENTE, A UNE GRANDE INFLUENCE. LES UNS JETTENT DES
TRAITS, LES AUTRES(1), LA TORTUE AYANT ETE FORMEE, S’AVANCENT D’EN BAS; des
troupes intactes(2), viennent relever, par alternance, celles épuisées. DES AMONCELLEMENTS
DE MATERIAUX, DE TOUTE ESPECE, JETES EN MASSE, PAR TOUS, SUR LES
RETRANCHEMENTS, ET CELA DONNE LA POSSIBILITE, AUX GAULOIS, DE
L’ESCALADE, ET COUVRE CE QUE LES ROMAINS AVAIENT CACHE DANS LE SOL; déjà,
les nôtres ne disposent plus ni d’armes, ni de forces physiques.
(1) les uns, les autres = il s’agit de Gaulois, parmi les 60000 guerriers de Vercassivellaunos attaquant
ce camp romain décrit, plus en détails, plus haut au chapitre 83
(2) des troupes intactes romaines

Livre 7, chapitre 86 Tentative de jonction des Gaulois
Ayant appris ces faits, César envoie en renfort, à ceux étant en danger, Labiénus, avec six
cohortes(1): il lui donne l’ordre, s’il ne peut pas tenir bon, qu’il combattit en faisant une sortie, après
avoir fait revenir ses cohortes; si ce n’est pas impérieux, qu’il ne le fasse pas. Il se porte en avant,
lui-même, vers les autres, il exhorte à ce qu’ils ne se laissent pas abattre par la tâche à accomplir; il
leur montre que va reposer en ce jour et cette heure, le fruit de tous les combats précédents. LES
ASSIEGES, DESESPERES A CAUSE DE LA PUISSANCE DES RETRANCHEMENTS DE LA
PARTIE EN PLAINE, TENTENT DE GRAVIR LES LIEUX ABRUPTS(2): ils y portent ce qu’ils
avaient préparé. ILS JETTENT A BAS LES DEFENSEURS DES TOURS EN BOIS, AVEC UNE
MULTITUDE DE TRAITS, COMBLENT LES FOSSES D’AMAS DE MATERIAUX ET DE
FASCINES, SEPARENT, EN COUPANT AVEC DES FAUX DE GUERRE, LA PALISSADE ET
LE PARAPET.
(1) 6 cohortes = environ 3600 soldats, théoriquement. Il y a 10 cohortes de 600 soldats dans une
légion romaine, théoriquement (puisqu’il faut tenir compte des blessés, des morts, des prisonniers,
des déserteurs)
(2) ces lieux abrupts se situent en face du plateau de Chaux-des-Crotenay, au nord-est, entre la
source intermittente et la première falaise; ce sont de fortes pentes localisées au nord du lieu-dit « le
pré Grillet »

Livre 7, chapitre 87

Pour les Romains, d’un côté situation rétablie, de l’autre situation périlleuse
César envoie d’abord le jeune Brutus, avec des cohortes, ensuite le légat Gaius Fabius, avec d’autre;
à la fin, lui-même, le combat étant livré avec une grande violence, amène des troupes intactes en
renfort. La situation du combat ayant été rétablie, et l’ennemi ayant été repoussé(1), il se porte
vivement là où il avait envoyé Labiénus; IL FAIT DESCENDRE QUATRE COHORTES(2), DU
FORTIN LE PLUS PROCHE(3), IL ORDONNE A UNE PARTIE DE LA CAVALERIE DE LE
SUIVRE, A L’AUTRE PARTIE DE CONTOURNER LES FORTIFICATIONS EXTERIEURES ET
D’ATTAQUER L’ENNEMI DE DOS. LABIENUS, COMME LA VISION QUE, NI LES
RETRANCHEMENTS, NI LES FOSSES, NE POUVAIENT RETENIR L’ENNEMI, TRENTE-
NEUF COHORTES(4) AYANT ETE RASSEMBLEES, QUE LE HASARD PRESENTA,
LESQUELLES AYANT ETE EMMENEES(5) D’EN HAUT, DES POSTES(6) LES PLUS
PROCHES(7), informe César, par des messagers, de ce qu’il considère devoir être fait. César se
hâte, afin qu’il(8) participe à la bataille.
(1) aux lieux abrupts, ainsi que dans la plaine de Syam (?)
(2) 4 cohortes = environ 2400 soldats, théoriquement
(3) positionné à l’est du plateau de Chaux-des-Crotenay, de l’autre côté de la rivière Saine
(4) 39 cohortes = environ 23400 soldats, théoriquement
(5) le Gaffiot permettrait de traduire aussi par « ayant été retirées »

(6) le Gaffiot permettrait de traduire aussi par « des lignes »
(7) c’est à dire depuis l’est du plateau de Chaux-des-Crotenay, de l’autre côté de la rivière Saine, et
peut-être même depuis le sud de ce même plateau
(8) il = Jules César

Livre 7, chapitre 88

Les Romains prennent à revers les Gaulois aux deux(?) camps au nord.
Cette arrivée ayant été connue à la couleur de son vêtement, par le fait qu’il avait pris l’habitude d’en
faire usage comme marque distinctive, dans le combat(1), et ayant été aperçu avec les escadrons de
cavalerie et les cohortes, dont il avait ordonné de se faire suivre, ETANT DONNE QUE DES
LIEUX PLUS ELEVES, LES PENTES ET LES DEPRESSIONS ETAIENT VUES, LES
ENNEMIS ENGAGENT LE COMBAT. UN CRI DE GUERRE S’ETANT ELEVE, DE PART ET
D’AUTRE, SUIT IMMEDIATEMENT, EN RETOUR, LE CRI DE GUERRE, EN PROVENANCE
DES PALISSADES ET DE TOUS LES RETRANCHEMENTS. Les nôtres, les javelots ayant été
laissés de côté, combattent avec les glaives. Soudain la cavalerie est aperçue derrière le dos des
ennemis; d’autres cohortes approchent. Les ennemis tournent le dos; les cavaliers s’opposent à ceux
fuyant. Il se fait un grand massacre. Sédullus, chef militaire et premier citoyen des Lémovices, est
tué; l’Arverne Vercassivellaunos, en fuite, est pris vivant; soixante-quatorze enseignes militaires
sont apportées à César: quelques-uns(2), dans tant de multitude, se replient, sains et saufs, dans leur
camp. LES REGARDS PORTES, DE LA COLLINE FORTIFIEE, SUR LE CARNAGE ET LA
FUITE DES LEURS, TOUTE ESPERANCE DE SALUT PERDUE, ILS RAPPELLENT LEURS
TROUPES DE NOS RETRANCHEMENTS. La fuite des Gaulois(3), de leur camp, se produit
immédiatement après la nouvelle de ces faits. Et relativement à cela, si nos soldats ne fusssent pas
épuisés par les renforts répétés à amener, et la situation pénible, toute la journée, ils eussent pu
anéantir toutes les troupes ennemies. La cavalerie ayant été envoyée, rattrape l’arrière-garde au
milieu de la nuit: un grand nombre est capturé et même massacré; les autres, au sortir de cette fuite,
s’en vont de côté et d’autre, dans les cités.
(1) il s’agit du manteau rouge, le paludamentum, que César portait lors des batailles
(2) des Gaulois, de l’armée de secours, ayant attaqué les deux (?) camps positionnés au dessus de la
plaine de Syam
(3) ce sont bien les Gaulois de l’armée de secours qui s’enfuient

Livre 7, vers la fin du chapitre 89

Après la victoire des Romains, Vercingétorix se rend
(…). Il(1) prit place, en personne, sur le retranchement, en avant du camp: là, les chefs sont amenés;
Vercingétorix est livré, les armes sont jetées bas. (…)
(1) Il = Jules César

Livre 7, chapitre 90

Non traduit Soumission des Eduens et des Arvernes Quartiers d’hiver

Dominique JULLIEN Terminé le lundi 20 mars 2023 Premier jour du printemps Tout un symbole…
Totalement libre de droits de reproduction Diffusez et faites diffuser…jusqu’à notre victoire !!!!